• J'adresse ici un vibrant hommage à ceux qui sont victime de discrimination liée à leur orientation sexuelle. Parce que l'amour ne se contrôle pas et que de nos jours, malheureusement des gens souffrent tous les jours à cause de l'homophobie, vous pouvez dorénavant partager ce dessin pour affirmer que vous êtes avec moi dans ce mouvement anti-homophobie.

    Personnellement, la souffrance de l'autre me parvient intacte et je déteste voir des gens malheureux.

    Appel à la tolérance

     

    Parce que l'amour n'a pas de sexe (d'une amie de ma soeur qui passait par là)


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  • On a tous déjà eu l ' envie de savoir ce qu 'il y a dans l ' esprit d 'une certaine personne . De savoir ce qu ' elle désire , ce qu ' elle aime , ce qu ' elle ressent , et ce dont elle a envie . Avouez le , on a tous déjà été mort d ' envie de connaître les pensées d ' une autre personne . Jusqu'à ce que vous apprenez que cette personne est bipolaire . Qu ' est ce que la bipolarité vous direz t - on ? . C ' est pourtant assez simple .  Quelque fois , il s ' avère qu 'un individu atteint d ' hallucinations , de rêve , y croit vraiment . 

     

    Dans la plupart des cas , les individus atteint de ces hallucinations perpétuelles , excessive , sont en réalité malade mentalement . On peut être atteint de ces maladies quelque soit l ' âge , le sexe , le milieu de vie , et toutes ces choses . 

    Malgrès les nombreuses recherches faites à ce sujet , il est impossible de savoir pour quelle raisons ces maladies touchent plus des personnes que les autres . Certains disent que c ' est héréditaires , d ' autres disent qu ' elles sont contractées suite à des accidents ou à des traumatismes d ' enfances . Les traitements sont rares et peu efficaces . Il est pratiquement impossible de sans débarrasser définitivement . La seule chose qu 'on puisse faire c ' est réduire leurs effets néfastes ou ralentir leurs progressions . 

    La plupart des gens préfèrent éviter ou ignorer ces individus . Ce qui est compréhensible étant donné que les atteints sont souvent très durs à contrôler et à comprendre . Ces troubles psychiques touchent environ 1 % de la population , pas beaucoup certes , mais un peu tout de même . 

    Mais est - ce une raison pour se moquer d ' eux ? les dénigrer ?  insulter ? . Avez vous déjà pensez pouvoir être à leur place ? cela leur est arriver à eux , mais cela aurait pu arriver à vous . Alors , comme disait une personne connue " ne faite pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l 'ont vous fasse " .


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  • Un

     

    Assise par terre, elle pleurait. Ses larmes s'échappaient de ses yeux, roulaient sur ses joues pour au final s'écraser à terre ou sur ses vêtements. Il y avait quelque chose que personne à part lui ne savait. Les autres étaient trop stupides et pas assez attentionnés pour le remarquer. Mais lui, il l'avait vu . Il avait vu la fille faite de larmes qui ne faisait pas que pleurer. Elle écrivait aussi. D'une écriture droite et soignée, elle gravait des histoires à l'encre de ses larmes. Son corps étant le papier, le personnage principal étant elle-même. Et cela, il n'y avait que lui qui l'avait remarqué. 

     

    Ses longs cheveux dévalaient ses épaules, ses fines jambes menaçant de s'échapper au moindre bruit, ses yeux sont des iris de papier peint indistincts, dénués d'expression; sa peau blanche un papyrus craquelé. Tout ces détails faisaient de cette fille, une peinture énigmatique sur lequel le pinceau furieux d'autres personnes lançait des traînées de poudre gluante. Une énigme sans nom. Une énigme qui entravait la respiration. La sienne.

     

    Il aurait presque pu défaillir devant elle si il n'était pas lui-même un message codé. Elle l'avait déjà surpris, ses yeux la dévisageant. Riait-il d'elle? Comme les autres? Voilà ce qu'elle pensait de lui, en trois mots: stupide, moqueur, méchant. Elle avait pourtant vu qu'il n'était pas aussi fort que les autres clones. Un peu moins grand, un visage poupin. Un visage fin. Alors elle l'avait renommé: le garçon de papier. 

     

    Deux

     

    Et le garçon fait de papier observait la fille faite de larmes. 

    Et la fille faite de larmes observait le garçon fait de papier.

    C'était un cercle vicieux qui n'en finissait jamais. Elle écrivait à propos de lui "si un jour tu venais à tomber, tellement bas que tu en sors une lame, contacte moi, tu n'es pas le seul à avoir mal."

     

    Il la dessinait. Pourtant, il ne gardait jamais ses dessins. Chaque fois qu'il en achevait un, il le détruisait, le réduisait en boule ou le déchirait. Il n'arrive jamais à supporter l'imperfection de ses travaux. Et sa peinture disait: "aide moi je t'en prie, je ne veux pas finir mal. Je ne veux pas partir. J'aimerais me battre. Je veux prouver à moi-même que je peux être plus fort qu'eux, au point de poser la lame." 

     

    Elle accrochait ses textes au dessus de son bureau. De ce fait, elle les voyait souvent. Elle pensait au jour ou elle les relirait et en rirait presque. Elle méditait souvent sur ces écrits. Elle rêvait d'en sourire de fierté. Elle attendait le jour ou elle en esquisserait un sourire. 

     

    Trois 

     

    Il passait son temps à observer cette  fille. Il rêvait du jour ou il réussirait à décrypter le secret de ses yeux. Peut-être trouverait-il la raison de ses larmes? Et quand il la dessinait, il aimait voir son esprit s'envoler. Il le laissait s'imprégner des plus belles couleurs jamais découvertes. Il le laissait comprendre les plus sublimes graphismes, il le laissait imaginer les plus subtils détails. Il arriverait ainsi à faire de splendides dessins. Mais bien sûr ce ne sera jamais assez perfectionniste à ses yeux. La perfection n 'existe pas. Sinon, il n'aurait jamais autant utilisé de feuilles pour dessiner cette personne. L'âme d'artiste s'était sans doute éteinte il y a bien longtemps.

     

    Elle était juste la fille faite de larmes et il n'était juste qu ' un garçon de papier. Et cela ne changera sans doute jamais. Et plus le temps passait, plus la fille écrivait.

     

    Elle faisait couler une masse importante d'encre. Elle déversait plus de larmes que d'encre à présent. Car sans le vouloir, elle se mettait à espérer. Ce mot qui lui vaudrait tant de mal. 

     

    Savez-vous pourquoi l'espoir fait mal? Parce que la chose que l'on espère retombe sur nous comme une flèche lancée à des milliers d'années-lumières. Et elle se plante directement dans votre cœur fissuré. Elle troue bientôt votre poitrine. Mais cette douleur est un euphémisme par rapport à celle du cœur. Car c'est cette douleur la pire.

    C'est le moment ou votre cœur dépérit. Triste mot. Lentement au départ. Quelques parties meurent.  D'autres hurlent. Puis s'en vont vers d'autres horizons, vous laissant nu comme au premier jour, pantelant comme un chiffon. Sur le point de tomber. Tomber dans quoi? Une question à laquelle vous ne pouviez sans doute par répondre.

    C'est fou comme l'espoir peut faire chuter. 

     

    Quatre 

     

    Il avait trouver une nouvelle couleur pour ces dessins. Le rouge. Cette nouvelle couleur qui souillait les murs de sa salle de bains. Il y en avait partout. Il ne savait plus combien de coupures il avait fait. Et il n'arrivait pas à le voir sur son bras.

     

    Vous savez ce qui lui a inspiré cette douleur? C'est la fille aux larmes. Il ne la trouvait plus. Pourtant il avait cherché partout, du pont, au bord de la rivière. Il n'y avait personne. Pour lui c'était sa faute. Il n'avait pas eu la jugeote de repousser la bande. Tout ce qu'il avait pu écupérer est un papier: "j'ai vu tes cicatrices". L'encre était rouge. L'écriture, ronde et soignée. "Comme les miennes, seront-elles marquées à jamais?"

    Et aujourd'hui, il a des idées noires. Des idées aussi noires que l'encre de Chine qu'il déverse sur ses feuilles. Il se rend compte que la vie est une mauvaise blague pour les diablotins. Un simple couteau dans le dos, nommé trahison. Un mauvais coup de crayon, une couleur pas assez vive, une encre qui bave. L'imperfection du monde se valait être comme des gens de papier, fragiles et difficiles à compléter. Certains papiers plus résistant que d'autres qui aimaient voir un univers timide se fracasser la tête. Comme une simple chute dans un escalier.

     

    Son monde avait perdu toute sa couleur. Sa vivacité avait disparue. Il s'était engagé dans une valse avec des lames. Une maligne noirceur dévorant  les regrets de son âme. 

     

    "Tu sais quel surnom je t'ai donné ?

    Non dis moi 

    Je t'ai toujours nommé le garçon fait de papier, parce que tu avais l'air toujours fragile, donnant l'impression de te déchirer si l'on venait à te toucher du bout des doigts. Comme un papier trop usé. Et puis j'ai réalisé que tu es le papier le plus résistant aux éclaboussures.

    Les seuls moments ou je craque, c'est quand je suis enfermé dans ma chambre , assis contre le rebord de ma fenêtre.

    Et moi ? Tu m'avais donné un surnom ?

    Je t'appelais toujours la fille faite de larmes, tu pleurais tout le temps, sans que je puisse en connaître une seule raison

    Ce n'est qu'une façade de ce que je ressens vraiment 

    Et que ressens-tu vraiment? 

    De la haine, de l'angoisse, et de la peine je suppose 

    Pourquoi ressentir cela ? 

    Vraiment, je n'en ai aucune idée, comme je ne sais pas pourquoi le monde de malheur gravite à mes côtés 

    Tu n'as jamais dit mon nom 

    Toi non plus, que dirait-on? 

    Je ne sais pas, dis mon prénom, je serais toujours là pour toi serais à rajouter après 

    Bien, je serais toujours là pour toi James 

    Je ferai tout mon possible pour combler ce vide Layla " 

     

    Elle lui avait dit "regarde le ciel, regarde la fumée voler vers lui, on dirait des âmes sœurs, sauf qu'il y en a toujours un de plus amoureux que l'autre. Regarde la fumée. C'est elle qui est la plus éprise, vois comment elle trace son chemin. La vérité est basée sur la même chose. Mais, crois-tu qu'un jour les gens stopperont de nous en vouloir? Verraient-ils que la douleur qui nous est infligée ne nous a jamais appris à ne pas arrêter de les aimer, quoi qu'ils nous fassent?" 

     

    Alors il fixa la fenêtre, vit la fumée  s'échappant, crut voir le visage de Layla, et malgré son corps restant en place, son âme la rejoignit. Le suicide, n'est pas aussi cruel que tous les gestes, les paroles, infligés à des personnes plus faibles qu'autrui.


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    Welcome hope

    Bienvenue à vous sur Message d'Espoir, un blog co-géré par Chiki le kiri et Icedry et rassemblant nos... messages d'espoir.
    Nous souhaitons qu'ils vous fassent espérer aussi.

     

    Bonjour à tous et à toutes, je voudrais d'abord remercier d'avance ceux qui viendront sur ce blog, ceux qui auront pris en compte nos tentatives de faire passer des messages sur des sujets qui nous tiennent vraiment à cœur. Des sujets que certains d'entre vous n'osent peut-être pas aborder, certains les vivant, d'autres les commettant, d'autres étant spectateurs figés de certaines injustices. Je tiens tout de même à préciser que je ne cite personne dans ces phrases, chacun étant libre de ses choix et de sa vie. J'ai tenu à faire ce blog en voyant les jeunes devenirs de moins en moins gentils les uns envers les autres, me faisant me remémorer de vieilles histoires de mon passé. Certains n'avaient sans doute connu de moi que la fille du pseudo de icedry, une fille simple, maladroite, loyale et toujours prête à blaguer, une adolescente bientôt dans l'âge adulte qui passe son temps à écrire des livres sortant tout droit de son imagination, mais j'aimerais vous avouer une autre facette de ma personnalité: une écolienne (je ne sais même pas si cela existe comme terme) qui était la tête de turc préférée de ses camarades, une collégienne timide, réservée et par la même occasion punching-ball mental, et enfin, ce que je suis aujourd'hui, une lycéenne endurcie par les aventures de la scolarité. Ce blog me sert, et j'espère vous servira, à comprendre les ressentis, la morale, les douleurs, de quelqu'un qui subit les passions extraverties des autres. Certains seront d'accord avec moi, d'autres non, mais je vous prie de réserver vos sentiments négatifs pour autre part. Ici, on se livre, on décompresse, on cherchera ensemble des solutions aux problèmes du monde . 

    Je tiens ensuite à remercier Chiki le kiri, sans lequel la magnifique déco du blog ne serait pas née, je le remercie d'avoir accepté de faire passer des messages avec moi. Mais je ne suis pas vraiment adaptée pour parler à la place des autres , donc je lui laisse de suite la parole. Je vous souhaite bienvenue dans MESSAGE D'ESPOIR . 

    Cordialement, icedry

    Salut à toi, visiteur!

    Etudiant en faculté perdu dans le monde, j'ai été, comme Ice, victime de mes "collègues" au collège et un peu durant mon année de seconde.
    Sauf que contrairement à elle, ces brimades ne m'ont pas endurci mais fragilisé. J'ai une terreur panique des gens dans la rue, de parler à la caissière, qu'on me regarde ou qu'on me parle. Dès que je suis le centre de l'attention, je panique. Tout ça à cause d'un mec qui, lors de ma première semaine de sixième, s'est tapé un délire sur moi avec ses potes -délire qui a contaminé l'ensemble de l'établissement et entraîné mon statut de souffre-douleur de tous les débiles qui voulaient se faire bien voir des "populaires".

    Nous avons eu ce projet commun avec Ice après qu'elle ait écrit un texte qui m'avait beaucoup touchée; et nous souhaiterions que vous réfléchissiez à ce que nous écrivons ici. Je sais que l'adolescence est une période compliquée où on se cherche et on se cache derrière des façades et des carapaces. Cela devrait être une raison d'union et pas de division...

    -Chiki

     

     

    ps : certaines histoires et / ou articles parleront d ' autres choses que le harcèlement général 


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